samedi 7 janvier 2012

Aokas: un logement pas comme les autres

Hamid Amari 

 
Sept ans après, le locataire vieilli, usé et fatigué
 «Le président de l’APC d’Aokas et son secrétaire général ont préféré de jeter par voie de justice toute une famille dans la rue, avec un résumé sur mesure, choisi à savoir : (sans condition) dans le cas où ils n’arrivent pas à convaincre les hautes autorités du pays et la justice. Ce qui est contradictoire après la lecture du  jugement rendu en faveur de l’APC. Aujourd’hui, le secrétaire général et son huissier de justice empressé à nous jeter dehors en plein hiver, alors que l’appartement n’est «ni échangé ni réparé» par l’OPGI, comme il a été convenu dans nos  diverses rencontres avec le P.APC ainsi dans le rapport du chef daïra adressé aux institutions concernés pour intervention dans ce qui nous reviens  de droit». C’est la fameuse déclaration prononcée par le sinistre M. Lahlouh Abdelkader lors de sa visite à notre rédaction.
L’appartement en question situé au lieu dite les 30 logements à proximité du CSP Aokas, il a été déjà attribué dans les années 2002 à un autre citoyen après l’avoir abandonné pour manque de toutes commodités, «les autorités de l’époque me l’on affecté sous condition que nous serons bénéficiaire dans le prochain quota. Vu notre situation désastreuses, ni emploi permanant, ni logis convenablement, nous avons accepté douloureusement  la proposition en attendant des jours meilleurs». Nous a affirmé ce père de familles. Au vu des constats qui nous a été remit, dressé par un huissier de justice et la protection civile, suffisent considérablement  pour les pouvoirs publics à décider d’évacuer cette famille et de s’intéresser aux conséquences que peut véhiculer cette habitation. Durant notre visite sur les lieux, nous avons trouvé l’appartement dans un état de délabrement avancé. L’on se croirait que les murs dévastés par la guerre, beaucoup d’eau pluviale s’est infiltrée par le toit, les murs ainsi que le danger de l’électrocution dû à l’électrification des fils, telle est le décore de la maison. Mme Lahlouh, nous montre où vivent 4 personnes sous un toit en piteux état depuis 8 ans. «Lors de fortes intempéries, on passe les nuits chez des voisins, dans la journée on met des bassins et des jerricanes au dessus pour les eaux qui s’infiltrés par les trous que vous voyer là. Les services de la protection civile d’Aokas ne cessent d’intervenir pour nous secourir. Le mois de février 2011, l’un de mes fils a été sauvé à l’extrême d’une mort certaine, évacué à l’hôpital ou il a été hospitalisé, ainsi personnellement j’ai été hospitalisée pour plusieurs jours. De ce fait, nous avons décidé de ne pas quitter le siége de l’APC jusqu'à satisfactions de notre demande, qui est notre droit constitutionnellement. Le président de l’APC et le secrétaire général n’ont pas trouvé mieux que de passé leurs nerfs sur nous, mais ils ont finit par nous affectés dans un autre appartement de même type F2 en attendant de voir autre chose. Ils ont rédigé un engagement pour nous remettre les clés de l’appartement où ils ont écrit à «libérer les lieux sans condition». Ils ont écrit ce qui leur semble bien, mais nos revendications  qui sont légitimes n’ont pas été portées dans ce document, ils sont allés jusqu'à faire croire à la justice que l’OPGI a effectué des travaux dans notre appartement. C’est faux, vous voyer, personne n’est venu depuis le mois de mars dernier, on demande à la justice de notre pays de faire venir des experts pour établir une expertise et même nous invitons tout le monde d’y aller constater eux même. Au lieu de pencher sur le véritable problème  que nous rencontrons, nos autorités se lance dans la manipulation». Regrette notre interlocutrice en sanglotant.
Cette malheureuse famille a saisi les autorités de cette ville sur la seule revendication de réparer ou de lui attribuer un appartement décent, à défaut de trouver une solution au problème, mais
rien de positif ne semble pointer à l’horizon. C’est bien dommage …c’est  là où le bas blesse.
                                                                                                                                                                                                           

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