jeudi 29 décembre 2011

Partis politiques Le FD et l’Alliance Citoyenne officiellement agréés?




Les membres fondateurs du nouveau parti «Alliance Citoyenne» s’interrogent sur les lenteurs prises par l’administration pour leur agrément. Ils ne comprennent pas une telle décision si au demeurant tous les ingrédients sont réunis, pour une officialisation de leur quitus. Ils se disent prêts à tenir leur congrès après l’accord du département de Dahou Ould Kablia. Cependant, ils précisent que leur formation politique s’inscrit dans le sillage de la défense de la démocratie, mais surtout du concept de Citoyenneté qu’ils brandissent tel un leitmotiv. Sid Ahmed Ghozali, pour sa part, revient au devant de la scène politico économico financière à l’occasion des futures joutes électorales par rétorquer devant ses détracteurs que son parti est agréé conformément à la loi en vigueur. Pourquoi de telles assurances qui n’étaient pas permises dans un passé récent surtout après son retrait de la course électorale en 1999. A l’évidence et en ce qui concerne la participation de sa formation politique, en cas d’agrément, aux prochaines élections législatives et sa candidature à la présidentielle de 2014, l’ex-Chef du gouvernement réaffirme que «conformément à la loi son parti était agréé.» Le président du parti du Front Démocratique qui attend son agrément depuis des lustres, SAG estime devant cette nouvelle donne, dont il avait à s’exprimer récemment à l’occasion des consultations que les lois algériennes avaient besoin d’application et non d’amendement, une option sur laquelle il a focalisé lors des consultations sur les réformes initiées par le trio Bensalah, Touati et Boughazi. SAG a indiqué qu’il y avait une "contradiction flagrante" entre les textes de loi et leur application sur le terrain d’où, le recours un bon diagnostic de la situation, de respecter les lois et de n’exclure aucune catégorie de la société, "si nous voulons changer les choses dans le bon sens», a-t-il affirmé à la Radio. Conscient du rôle de l’opposition en l’absence actuellement d’une vraie opposition sur l’échiquier politique, il considère que le meilleur moyen d’éviter les dérapages est d’«œuvrer à trouver un certain équilibre entre l’opinion officielle et celle de l’opposition.» Il a en outre affirmé que la consécration de la démocratie était "un projet de longue haleine, qui commence par le respect des lois", rappelant que les réformes en Algérie avaient été amorcées en 1989 ; alors qu’il faisait parti du sérail par l’amendement de la Constitution et des autres lois afférentes à l’exercice démocratique. Le président du Front Démocratique a sur les ondes de la Radio défendu son bilan lorsqu’il était à la tête de l’exécutif au début des années 90, précisant que la loi sur les hydrocarbures de 1991 avait permis de réaliser les plus grandes découvertes pétrolières et d’accroître la production nationale dans ce domaine. Néanmoins, les réformes engagées à ce jour "permettent aux Algériens de libérer leurs énergies créatrices à titre individuel, collectif, ou dans le cadre des institutions", estime l’orateur que compte tenu de ses ressources humaines et naturelles, l’Algérie pouvait aspirer à mieux.

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